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Mots et histoires du jour
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jpgbreton



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MessagePosté le: 19/05/2009 à 10:43:02     Sujet du message: Mots et histoires du jour Répondre en citant

Voici un nouveau fil permettant de retrouver facilement les mots et histoires du jour publiés dans le fil "Le bar est ouvert" ou d'autres fils.
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BDS_PEN_DUICK
BDS_PEN_DUICK_JUJU


Dernière édition par jpgbreton le 21/05/2009 à 11:08:32 ; édité 2 fois
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jpgbreton



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MessagePosté le: 19/05/2009 à 10:45:15     Sujet du message: Répondre en citant

silenzio a écrit:
Idea
D'après ce que raconte une vieille histoire soufie, un roi vivant jadis dans un pays du moyen-orient était continuellement déchiré entre le bonheur et le découragement. La moindre petite chose le contrariait beaucoup ou provoquait chez lui une réaction vive et sa félicité se transformait vite en déception et désespoir.
Vint un temps ou le roi en eut finalement assez de lui et de la vie. Il commença a se mettre en quête d'un moyen de s'en sortir. Il envoya quérir un sage qui vivait dans son royaume et que l'on disait illuminé. Lorsque le sage arriva a la cour, le roi lui dit : "Je veux être comme toi. Peux-tu me donner quelque chose qui m'apportera l'équilibre, la sérénité et la sagesse ? Je suis prêt à payer n'importe quel prix."
Le sage répondit ainsi au roi : "Je peux peut être vous aider. Mais le prix a payer est si grand que votre royaume tout entier ne suffirait pas. Par conséquent, ce sera un cadeau que je vous ferai, si vous voulez bien l'honorer." Le roi lui donna sa parole et le sage partit.
Quelques semaines plus tard, le vieux sage revint et tendit un coffret en jade sculpté au roi. Après avoir ouvert le coffret, le roi y trouva un simple anneau d'or. A l'intérieur de l'anneau, il y avait une inscription qui disait : "cela aussi passera".
"Quelle est la signification de cette inscription ?" demanda le roi. "Portez cet anneau en tout temps, lui répondit le sage. Quoi qu'il arrive, avant de qualifier les choses de bonnes ou de mauvaises, touchez l'anneau et lisez-en l'inscription. Ainsi vous serez toujours en paix".

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jpgbreton



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MessagePosté le: 19/05/2009 à 10:46:38     Sujet du message: Répondre en citant

silenzio a écrit:
Idea
Une maladie soudaine et grave, qui nous montre tout à coup la mort possible, nous permet en même temps de lutter contre elle, tandis que l'hypocrite santé nous y entraine, comme une fleuve mène vers la mer.

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silenzio



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MessagePosté le: 20/05/2009 à 07:12:23     Sujet du message: Répondre en citant

Idea

On demanda un jour à un homme qui savait méditer,
comment il faisait pour être si recueilli,
en dépit de toutes ses occupations.

Il répondit:

Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, Je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle.

Les gens l'interrompirent en lui disant:

"Nous faisons de même, mais que fais-tu de plus ?"

Quand je me lève, je me lève.
Quand je marche, je marche.
Quand je suis assis, je suis assis.
Quand je mange, je mange.
Quand je parle, je parle.

Les gens lui dirent encore une fois:

"C'est ce que nous faisons aussi !"

Non, leur répondit-il.

Quand vous êtes assis, vous vous levez déjà.
Quand vous vous levez, vous courez déjà.
Quand vous courez, vous êtes déjà au but...
Sans l'atteindre!!!

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silenzio



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MessagePosté le: 21/05/2009 à 07:32:35     Sujet du message: Répondre en citant

Idea

Il était une fois un garçon avec un sale caractère. Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et se disputerait avec quelqu'un.

Le premier jour il en planta 37 dans la barrière. Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c'était plus facile de se contrôler que de planter des clous.

Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière.

Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n'avait planté aucun clou.
Son père lui dit alors d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon pu dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière.

Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit : "Mon fils, tu t'es bien comporté mais regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de blessant, tu lui laisses une, blessure comme celle là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t'excuseras, la blessure restera. Une blessure verbale fait aussi mal qu'une blessure physique.

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silenzio



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MessagePosté le: 22/05/2009 à 08:00:28     Sujet du message: Répondre en citant

Idea

C'était une famille dans une situation difficile. Ce jour là le père punit sa fillette de 3 ans pour
avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré.
L'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilise le
papier pour décorer une boite à cadeau pour occuper le dessous de l'arbre de
Noël.
Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui
disant : "C'est pour toi Papa !"
Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, elle se
raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrir que la boite était vide.
Il cria alors à sa fille "Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet-cadeau, il
doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ?
La fillette regarda son père les yeux pleins d'eau et lui dit : "Mais Papa,
la boite n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi, Papi !"
Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa
réaction.
Mais peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda
longtemps la boite, tout près de son lit. À chaque fois que le découragement
l'assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se
rappelait l'amour que l'enfant y avait mis.

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MessagePosté le: 23/05/2009 à 06:39:23     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
Un soir que Nasr Eddine revenait de son travail dans les champs avec des vêtements sales et crottés, il entendit chanter et rire et il comprit qu'il y avait une fête dans les environs.


Or, chez nous, quand il y a une fête, tout le monde peut y participer. Nasr Eddine poussa donc la porte de la maison et sourit de bonheur, une bonne odeur de couscous se dégageait de la cuisine. Mais il ne put aller plus loin: il était tellement mal habillé qu'on le chassa sans ménagement. En colère, il courut jusqu'à sa maison, mit son plus beau manteau et revint à la fête. Cette fois, on l'accueillit, on l'installa confortablement et on posa devant lui à manger et à boire. Nasr Eddine prit alors du couscous, de la sauce et du vin, et commença à les verser sur son manteau. Et il disait : " Mange, mon manteau! Bois, mon manteau! " L'homme assis à son côté lui dit:


" Que fais-tu, malheureux ? Es-tu devenu fou? "


" Non, l'ami, lui répondit Nasr Eddine. En vérité, moi je ne suis pas invité; c'est mon manteau qui est invité.

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MessagePosté le: 23/05/2009 à 06:42:55     Sujet du message: Répondre en citant

Celle ci je vous l'avais déjà mise mais je crois qu'elle sera bien dans ce post qui est un résumé non?

Idea

Il était une fois un homme qui s'appelait Fleming. il était un pauvre fermier Ecossais.

Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'Ã la taille dans ce marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle.

Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présensenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé.

- Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils !
- Je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait ! répondit le fermier écossais.
Au même moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane.
- C'est votre fils? demanda le noble.
- Oui, répondit fièrement le fermier.
- Alors, je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'à mon fils. Si le fils ressemble au père, je suis sur qu il sera un homme duquel tous deux seront fiers.
Le fermier accepta.


Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et fut diplômé de l'Ecole de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres. Porteur d'une grande aspiration, il continua jusqu'à être connu du monde entier. Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline.


Des années plus tard, le fils du même noble qui avait avait été sauvé du marécage était atteint d'une pneumonie. Qui lui sauva la vie, cette fois ?...La pénicilline. Comment s'appelait le noble ? Sir Randolph Churchill et son fils, Sir Winston Churchill.


Quelqu'un a dit un jour :
Tout ce qui s'en va revient.

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MessagePosté le: 24/05/2009 à 07:27:47     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
Un étudiant jeune mais sérieux a demandé au maître Zen :

- Si je travaille très dur, combien de temps vais-mettre à trouver le Zen ?
Le maître prit le temps de réfléchir et répondit :
- 10 ans
- Et si je travaille vraiment, vraiment dur et que je m’applique ?
- Et bien, 20 ans.
- Si je travaille de tout mon cœur ?
- 30 ans.
- Je ne comprends pas. Plus je travaille, plus longtemps cela me prendra !
Le Maître répondit :
- Quand tu as un œil sur le but, tu n’as qu’un œil sur le chemin

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MessagePosté le: 26/05/2009 à 10:32:31     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
L’Archer et la Flèche.


Il était une fois un général fort et fier, qui avait passé sa vie entière à livrer des batailles pour plusieurs rois. A la fin de sa carrière, il se lassa des combats. Il avait passé sa vie à perfectionner sa science de la guerre, il était célèbre, mais fatigué. Il ne désirait plus qu’une chose : se retirer du monde, et apprendre l’art du tir à l’arc. Il ne voulait pas devenir un meilleur guerrier, il voulait simplement passer son temps à méditer, et il avait entendu parler de Maîtres de l’arc vivant dans des monastères, ne faisant que du tir à l’arc. Cette vie l’attirait.


Après un long voyage, il trouva le monastère de ses rêves et supplia qu’on l’y accepte, pour qu’il passe le reste de son existence à étudier le tir à l’arc. Et c’est ce qu’il fit pendant 10 ans.


Un jour, le Maître du temple vint le voir. « Tu as appris tout ce que tu avais à apprendre, tu maîtrises l’arc, il est temps de partir. » Le général fut choqué, il désirait rester. Mais le Maître était décidé, le général quitta le temple. N’ayant pas de place où aller, il décida de retourner au village de sa naissance, qu’il n’avait pas revu depuis son enfance.


Il voyagea longtemps, et arriva près du village. Alors qu’il marchait dans la forêt, il vit une cible dessinée sur un arbre, et une flèche plantée exactement en son centre. Surpris il continua. Il n’était pas au bout de ses surprises : il trouva plein de cibles, dessinées aux endroits les plus inattendus. Et à chaque fois, il y avait une flèche exactement au centre. Il commença à s’irriter. Après 10 ans passés à se perfectionner à l’arc, il rentre dans son village pour y trouver quelqu’un qui maîtrise parfaitement l’arc ? La jalousie le rongeait.


Arrivé au village, il y avait des cibles partout, avec une flèche en leur centre exact. Il trouva les aînées du village, et leur demanda d’appeler l’archer responsable de tous ces tirs, qu’il le rencontre dans une heure au centre du village.


L’heure était presque écoulée, et personne ne venait, sauf une petite fille, qui jouait dans le coin. Elle s’approcha de lui :
- Vous attendez quelqu’un ?
- Va-t-en, répondit le général, irrité.
- Non, non, on m’a dit de trouver quelqu’un qui attend, au centre du village. Si c’est vous, c’est moi que vous attendez !
Le général la regarda, incrédule.
- J’attends le Maître archer, qui est responsable de tous les tirs parfaits que j’ai vus.
- C’est moi.
- Impossible ! Comment pourrais-tu ?
- C’est simple, je prends mon arc, je mets une flèche, je tire au hasard, et là où tombe la flèche, je dessine une cible, autour.

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MessagePosté le: 27/05/2009 à 05:51:44     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
A la recherche de la puissance

Il était une fois un tailleur de pierre, insatisfait de lui et de sa position dans la vie.

Un jour, il vit passer un riche marchand, et il l’envia : « Ce marchand doit être puissant ! ». Il se dit qu’il aurait aimé être un marchand. Et aussitôt, il se retrouva marchand, à profiter du luxe et de l’argent, envié par les uns et les autres. Mais quelques temps après, il vit passer un prince, transporté sur un éléphant, avec une procession officielle, et tous devait plier le genou devant lui, riches ou pauvres. Il se dit « Voilà le pouvoir ! J’aimerais être comme lui ! »

Aussitôt il se retrouva prince ! Il fit de longues processions, sur son éléphant, et tous devait plier le genou devant lui. Mais l’été devenir chaud, très chaud, le soleil le brûlait. Il songea au soleil, et se dit « Quelle puissance ! J’aimerais être le soleil ! »

Et aussitôt il devint le soleil, brillant férocement sur chacun, brûlant les champs, maudit par les fermiers et laboureurs. Mais un grand et sombre nuage cacha le monde, le soustrayant à ses rayons. Il se dit « Quelle puissance ! Il est capable de cacher le soleil ! J'aimerais être ce nuage ! »

Alors il devint un immense nuage sombre, cachant les villes et villages, noyant tout le monde sous des trombes d’eau. Mais il se rendit compte que le vent le poussait vers la mer… « Quelle puissance, ce vent ! J’aimerais être le vent ! »
Aussitôt l devint le vent, soufflant et arrachant les tuiles des toits, les branches des arbres. Mais au bout d’un certain temps, il trouva quelque chose qu’il ne pouvait bouger, aussi fort qu’il souffle. Un immense rocher, une vraie tour, immuable. « Quelle puissance, se dit-il. J’aimerais être ce rocher !”

Aussitôt, il fut le rocher, puissant, solide, immuable. Mais alors qu’il se tenait là, plus puissant que n’importe quoi sur terre, il entendit un marteau frapper la roche, et se sentit un peu changé. Il se demanda «Qu’est-ce qui peut être plus puissant que moi ?»

Il regarda tout en bas et vit un simple tailleur de pierre.


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MessagePosté le: 28/05/2009 à 05:53:17     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
Le génie menteur


Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince.
- "Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verra. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper."
Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut:
- "Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme, dit le prince."
- "S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre." À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.
- "Je doute que tu me dises la vérité", dit le prince.
- "Tu as raison", dit le génie, "je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux."
Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.
- "Que dois-je faire, selon toi ? "
- "C’est une crapule", répondit le génie. "Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le. " Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.
- "Tu as raison", dit le génie, "je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même. "
Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.
- "Punis-le", dit le génie. "Cet homme est violent et dangereux."
- "Tu me trompes encore", dit le prince.
- "C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir."
Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.
- "Que m’arrive-t-il", dit-il au génie. "Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ?"
- "Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait", répondit le génie.
- "Me dis-tu la vérité ?"
- "Non", dit le génie. "Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure."
Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.
- "Si j’ai bien compris", dit-il au génie, "personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser.
- "Tu as bien compris", dit le génie. "Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations. Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même. Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation."
- "J’ai besoin de savoir encore une chose", dit le prince. "Qui es-tu ?"
- "Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir."

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MessagePosté le: 29/05/2009 à 06:24:44     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
Vous êtes nés ensemble, et ensemble vous serez pour toujours.
Vous serez ensemble quand les blanches ailes de la mort disperseront vos jours.

Oui, vous serez ensemble même dans la silencieuse mémoire de Dieu. Mais laissez l'espace entrer au sein de votre union. Et que les vents du ciel dansent entre vous.

Aimez-vous l'un l'autre, mais ne faites pas de l'amour une chaîne.
Laissez le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.

Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez à l'autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.

Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu'elles vibrent de la même harmonie.

Donnez vos cœurs, mais pas à la garde l'un de l'autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.

Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus :
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre.


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MessagePosté le: 30/05/2009 à 07:38:32     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
Personne ne peut vous apprendre quoi que ce soit qui ne repose déjà au fond d'un demi-sommeil dans l'aube de votre connaissance.

Le maître qui marche parmi les disciples, à l'ombre du temple, ne donne pas de sa sagesse, mais plutôt de sa foi et de sa capacité d'amour.
S'il est vraiment sage, il ne vous invite pas à entrer dans la demeure de sa sagesse. Il vous conduit jusqu'au seuil de votre esprit. L'astronome peut vous parler de son entendement de l'espace. Il ne peut vous donner son entendement.

Le musicien peut vous interpréter le rythme qui régit tout espace. Il ne peut vous donner l'ouïe qui capte le rythme, ni la voix qui lui fait écho.

Celui qui est versé dans la science des nombres peut décrire les régions du poids et de la mesure. Il ne peut vous y emmener.
Car la vision d'un être ne prête pas ses ailes à d'autres.
De même que chacun de vous se tient seul dans la connaissance de l‘autre, chacun de vous doit demeurer seul dans sa connaissance de l’autre et dans son entendement de la terre.


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MessagePosté le: 31/05/2009 à 07:58:02     Sujet du message: Répondre en citant

Idea
Quand une étoile brille, elle peut bien briller pour tout le monde.
Il faut juste lever les yeux...

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