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LES CROISIERES DE LA B.D.S....
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lacoque



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MessagePosté le: 27/11/2007 à 16:57:45     Sujet du message: Répondre en citant

Ma première nav

En suisse ont a pas de mer mais des idées,l office de navigation impose donc un permis,3 mois de court théorique et 1000 miles en mer.
Avec un copain ont prend une croisière école chez linski a Marseille les Baléares retour,a l aller pas de problème,mais je trouvais le bateau mal entretenu,sa c est confirmé après,au retour le jour du départ le skiper nous annonce du mistral entre 2-4 le bateau était un Frioul 52 ont était 8 a bord tous novice,j avais un doute sur sa météo???
Le soir le vent était a 6-7 établi le skiper fini il a abdiquer incapable de mener le bateau,ont est rester a 3 pour les manœuvres,le lendemain 9-10 établi
cap sèche pendant la journée ,ont a pris contact avec Marseille radio,après avoir réparer la radio,il y avait rien qui fonctionnait,Ils nous conseille de rester a la cap pendant 2-3 heure le vent devait mollir,a minuit c est tomber a7 ont a pris 3 ris mis le petit foc qui a tenu 3 heure avant d éclater,passer au tourmentin qui valais pas mieux,le lendemain le vent est tomber a 3-4
le skiper refait surface ont y demande ou ont est,incapable d utiliser la gonio,ont se débrouille comme ont peu est ont se situe a 100 milles a l ouest de la corse.la ont voulais faire route sur Ajaccio est rentrer,le copain est chirurgiens et devais opéré 2 jours après,et la le skiper se réveille et nous dit que c est pas possible le bateau repart en fin de semaine,donc route sur Marseille que l ont atteint le lendemain,avec l aide du moteur qui tombe en rade après 4 heure plus de jus,donc rentrée a la voile,du moins se qui restait,je me suis rendu compte plus tard que c est la que j avais apris a naviguer.Suite au prochain post
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lacoque



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MessagePosté le: 27/11/2007 à 19:12:37     Sujet du message: Répondre en citant

Pendant la nav a un moment je vais chercher de l eau plus de bouteille les autres les avait cachées sous leur couchettes,de peur de manquer,j ai mis tout le monde dehors récupérer l eau et mis a vue que le reste de l équipage puisse les surveiller.
Arriver a Marseille a côte du club nautique je vais chercher des cocas je suis reçu par un malabar noir,qui me fou dehors je lui demande de me donner les boissons et je reste sur le pas de porte rien voulu en savoir ,sa faisait 3 jours que l ont c était pas changer et laver je le comprend un peu,en sortant je croise un algérien qui avait entendu ma conversation me dit va au bateau j arrive 10min après il se pointe avec les boissons et n a jamais voulu d argent,il me dit dans mon pays ont laisse pas les gens avoir soif,la jai appris qu en Europe ont avait encore beaucoup a apprendre.
En arrivant au ponton je vois une vingtaine de personne vers le bateau ils avait apris par une radio qu un bateau etait en difficuté au large,je raconte ma mésaventure du club nautique ,une dame va au club et met une bordée au malabar j ai eu peur pour elle mais quand une marseillaise monte les tours le mistral a côté c est rien nous ont été mort de rire
Sur sa linski se pointe voulait nous faire payer ses voiles pourrie et nettoyer sa poubelle,la basta ont a pris nos sacs et loin
Arriver en suisse le copain a demander a un avocat d écrire une lettre au affaire maritime pour leur dire que se bateau était pourri,donner la situation exacte du bateau avec photos,a se jour pas une seule réponse et la lettre est arrivée sa je le sais.Surtout que Marseille radio etait au courant ont a eu 3-4 vacations radio avec eu.
Une sacrée croisière mais j ai beaucoup appris et sa ma servi pour le reste de mes navigation
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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 28/11/2007 à 07:02:18     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 5


S.F.CIRCEO/CAPRI

14h30 Nous appareillons au largue par jolie brise F4 et mer calme, cap au 131. Nous filons 5 nd. J'ai dû plonger pour dégager le loch emprisonné dans un plastique.
23h Le vent nous abandonne et devons recourir aux chevaux vapeurs. Le loch s'est à nouveau bloqué. Après avoir doublé Ischia nous croisons une armada de lamparos. Nous arrivons sur Capri et les poissons fuyant devant notre étrave laissent un sillage phosphorescent.

Samedi 5/07
4h Nous entrons dans le port de Capri. C'est la première fois de notre croisière que nous pénétrons dans un port au in-bord. Merci Elettronautica Circeo.
9h Amarré sur l'extrémité écroulée de la jetée, je plonge dans le moteur pour réaliser une protection au démarreur régulièrement aspergé par le tourteau de l'arbre d'hélice. Je répare également la table du carré qui dansait sur son unique pied. Cela nous amène à 16h30. Après avoir acheté l'huile moteur (objet de notre arrêt), nous sortons et mouillons devant le port afin que je plonge une fois encore libérer l'hélice du loch.

A suivre...

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- Damien SAEZ


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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 29/11/2007 à 06:57:47     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 6


CAPRI/SCILLA

18h Nous appareillons au moteur par vent presque nul et mer calme, cap 153.
19h Le moteur chauffant trop, nous hissons les voiles. Vitesse 2 nd.

Dimanche 6/07
2h Depuis longtemps nous croisions une succession de lumières séparées d'une égale distance. Nous prenions soins de les éviter sans savoir ce dont il s'agissait. Un lumignon éteint nous fait tromper de route et nous nous retrouvons pris au piège d'un filet. Je plonge pour nous libérer. A la lueur de ma lampe, je découvre flottant le long du bordé un poisson volant. Puis je coupe au couteau le filet qui nous emprisonnait. Il était trop tendu pour repasser sous le safran et nous fuyons à l'approche d'un bateau de pèche.
11h La mer ressemble à un miroir et la chaleur nous accable et nous accablera toute la journée. Nous n'apercevrons qu'un seul bateau, un ketch, qui nous passe loin devant. La surface de l'eau ne sera ridée que par l'exhibition d'un espadon.
23h A l'approche du Détroit de Messine, un fort vent et une mer hachée se lèvent.
A minuit apparaît le Cap Vaticano. Jean-Pierre et moi sommes transit de froid et descendons la bouteille de vieux Marc. Nous corrigeons le cap, car un fort courrant nous a porté mais aussi fait dériver, si bien qu'à 6h nous ancrons dans le port de Scilla, alors que l'atterrissage n'était prévu qu'à midi.

A suivre...
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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 30/11/2007 à 06:58:07     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 7


SCILLA/REGIO

Lundi 7/07
Aujourd'hui est notre premier jour de détente. Levé à 10h, nous contournons le cap et mouillons devant le village. Baignade et nettoyage de la coque noircie par le gas-oil mal brûlé. Nous allons à pieds chercher du gas-oil dans des bidons, traversant la plage de sable blanc. Nous rentrons bredouille ce qui nous obligera à nous arrêter 4 milles plus loin. Nous partons au moteur mais pratiquement arrivés devant le port le courrant nous maintien sur place. Malgré la grand-voile hissée nous voyons le phare à terre nous doubler. Nous hissons donc le génois lourd. Avec 20 noeuds de vent par le travers, moteur endommagé à fond, nous avançons péniblement à 2 nd, le loch affichant 6 nd. Enfin, nous pénétrons dans le port de Régio-Calabria. Là, le moteur ayant fumé très noir pendant le trajet, je change l'injecteur. Essai, ça fume encore et n'accélère pas ! Je nettoie le filtre à air, le moteur cale...

Mardi 8/07
J'appelle un mécanicien, pensant avoir une soupape coincée. A son arrivée, nous sommes contraint de sortir le moteur pour déculasser. Finalement, il ne s'agit "que" de la préchambre de combustion, mais la pièce doit être acheminée de France par avion. Une solution existe à condition de trouver une pièce qui puisse être réusinée. Nous voyons arriver OSIRIS qui, nous précédant, a fait demi-tour au Cap Spartivento devant le vent et la houle contraire. Fatigués des problèmes permanents qui les ont accompagnés jusqu'ici, ils abandonnent aujourd'hui leur croisière et rentrent en train. Nous rencontrons beaucoup d'autres français dont un ketch acier auquel nous prêtons notre pompe à vidange. Ils vont en Grèce aussi. Cet après midi, Jean-Pierre et moi allons en ville pour changer de l'argent et faire des achats. Nous ne pourrons changer avant 5h tout étant fermé jusque là. Nous faisons les courses à la Standa et nous arrêtons plusieurs fois pour manger une glace ou nous rafraîchir d'une bière. Pendant ce temps Stéphane fait spontanément un grand ménage de l'intérieur du bateau. Par contre, réalisant une boite à pèche, et voulant se servir de mon couteau de plongée, offert par Jacques CHAMI, il le laisse tomber au fond du port à l'eau trouble.

Mercredi 9/07
Nous passons la journée à attendre le meccano, parti avec la pièce à réusiner. Stéphane plonge dans les eaux éclaircies du port et récupère le couteau de plongée.

Jeudi 10/07
Nouvelle journée passée dans l'attente sans possibilités de bouger.

Vendredi 11/07
Le meccano et moi passons toute la journée à monter et démonter le moteur. Finalement, il s'en ira à 20h son travail terminé, en empochant 1500 francs dont la moitié représente le prix de la pièce réusinée. Mais nous devrons laisser tourner le moteur jusqu'au moment de notre départ. Ainsi, nous prendrons notre repas en musique...

A suivre...
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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 01/12/2007 à 08:56:06     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 8


REGIO/SALINE

23h Nous hissons la grand voile et prenons le vent de bout. Nous utilisons le génois un moment, mais le vent refuse à nouveau. J'affale.

Samedi 12/07
2h Lorsque Jean-Pierre prend son quart, je hisse le génois léger et arrête le moteur après six heures de marche. Je trouve les lumières des manomètres un peu faibles pour la charge qu'aurait dû leur donner la marche prolongée du moteur...
Nous naviguons pendant deux heures avec une vitesse fluctuante jusqu'à ne plus avoir de vent du tout. Après avoir effectué tous les niveaux du moteur, j'essaie de le mettre en route. SILENCE !!!
Ayant remarqué la faiblesse de notre batterie, je passe sur la batterie II qui s'avère être totalement à plat elle aussi.
Prenant notre mal en patience, nous continuons notre route en goûtant à toutes les allures pour finir au prés à une vitesse oscillant entre 0 et 2 nd.
6h Stéphane prend son quart et je vais me coucher après avoir fait demi-tour pour gagner un port qu'un pécheur nous a indiqué en arrière. J'espère pouvoir y charger les batteries car la traversée de nuit du Golfe de Tarente nous attend.
8h Nous entrons dans le port de Saliné grâce au hors-bord. C'est le port industriel d'une usine construite il y a dix ans et qui n'a jamais tourné. Nous nous croyons sur une autre planète dans cet immense port vide à l'eau turquoise, dont les quais, prévus pour les cargos, sont à la hauteur de nos barres de flèches. Il n'est utilisé que par les voiliers de passage et les pécheurs. Son accès par la route est empêché par une clôture. A notre arrivée, il y avait là deux ketchs acier français.
Les premiers, qui partiront dans l'après-midi, nous racontent leur vie de circumnavigateur interrompue périodiquement par des retours en France où leurs métiers leurs permettent de gagner rapidement l'argent nécessaire à un nouveau voyage. Ils voyagent en famille avec leurs deux garçons âgés de huit et dix ans. Nous parlons des problèmes ou des avantages que cette manière de vivre et de suivre une scolarité peut représenter pour des enfants.
Les seconds, passeront plusieurs jours avec nous. Il s'agit d'un monsieur d'un certain age, marié à une jeune Arlésienne qui lui a donné le petit Axel, âgé de trois ans qui a fait du pont son domaine. Ils rentrent, mettront leur bateau en vente et souhaitent pouvoir acheter une petite maison. Ils nous prêtent leur groupe électrogène afin que nous rechargions nos batteries.
Sur les conseils de nos nouveaux amis, j'ai démonté le démarreur que j'ai amené en ville, quatre kilomètres plus loin avec le vélo qu'ils m'ont prêté.
Nous voila à nouveau bloqués sur ennuis mécaniques. Pourtant, la Grèce n'est pas loin et nous attends.

Dimanche 13:07
Un voilier est arrivé cette nuit ou ce matin, le "Goéland.
Stéphane écrit sur le journal de bord, qu'après une bonne sieste, il effectue sa première plongée de vacances dans le port. C'est un mordu de la chasse sous-marine. Il ne fait aucune prise, mais ramasse des oursins, et rencontre un hippocampe sous la coque du nouveau venu. Persuadé que ce dernier était un Trismus, j'ai plongé avec Stéphane, afin de confirmer mon appréciation par l'observation des oeuvres vives de celui-ci. Sortant la tête de l'eau pour regarder le tableau arrière, Martial, le propriétaire, nous invitera à venir à bord. Nous ne nous quitterons plus et dînerons ensemble.

Lundi 14/07
A midi, les pécheurs d'Espadons, amis du bateau "Gémini", nous invitent à manger à leur bord. Nous nous régalons. Avant leur départ, ils laissent suffisamment de tranches pour tous les présents.

Mardi 15/07
Les jeunes sont allés faire les courses au supermarché, puis ont passé l'après-midi à plonger. En fin de journée Gémini me prête son vélo pour que j'aille chercher le démarreur au village.

A suivre...
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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 02/12/2007 à 08:59:20     Sujet du message: Répondre en citant

Récit étape d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 9


SALINE/S.M. DI LEUCA

21h C'est le départ par vent F3, mer calme, cap 90 au moteur. Sans être arrivés à Corfou, nous avons déjà six jours de retard, important pour la réalisation de notre programme.

Mercredi 16/07
2h Le vent à forcit F4 et la mer est peu agitée. Nous en profitons pour avancer à la voile, même si nous devons tirer des bords de prés. Cap 40.
4h30 Virement, le vent vire un peu, cap 80.
6h Virement, cap 330 mais le vent semble faiblir...
7h Le vent et la mer se calment, nous mettons le moteur en route et prenons le cap 40 jusqu'a midi.
12h Un vent de force 5 levant considérablement la mer nous permet de filer 4 nd au prés cap 15.
14h Nous corrigeons le cap, 30.
16h Les élément se calmant, nous mettons le moteur en route et suivons le cap 50. Nous n'avons cessé de tirer des bords sans savoir s'il valait mieux pour nous aller à Catanzaro ou Crotone.
22h Finalement, nous passons le cap Colone au moment où je me lève pour prendre mon premier quart de nuit. Le cap Rizzuto est déjà passé, il fait nuit noire et les lumières des caps font un fond féerique. Nous filons au grand largue, le ciel est menaçant et nous attendons la météo pour décider de notre prochaine escale. Malgré un ciel particulièrement noir qui se dégagera ensuite au dessus de nos têtes, une météo prévoyant des orages, nous décidons de traverser le Golfe de Tarante pour rallier S.M. di Leuca, laissant Crotone derrière nous.

Jeudi 17/07
Nous avons dû remettre le moteur en route, et filons dans la nuit noire vers notre destination sur le cap 49.
2h Nous apercevons dans la nuit un halo vers lequel nous nous dirigeons. Il s'agit d'un bateau de pèche auquel nous demandons un litre d'huile. Il nous en propose gentiment cinq litres. Nous pourrons profiter du moteur pour continuer notre route en l'absence du vent.
5h Le vent se lève progressivement et atteint rapidement la force 5. Nous avançons au prés lorsqu'un orage éclate au dessus de nos têtes, et alentour. La mer et grosse, la barre devient dure et nous devons négocier de grosses vagues. Le vent tournant sans arrêt, nous effectuons sans cesse des virements et des changements de cap que Stéphane reporte soigneusement sur la carte. Je garde la barre jusqu'a ce que l'orage se calme, le vent et la mer restant égaux.
10h Je vais dormir deux heures laissant la barre à Jean-Pierre. A mon réveil, il fait soleil mais la mer bouge encore.
14h Nous sommes à 10 milles de S.M. di Leuca, le vent est tombé, la manivelle de winch aussi... Pour changer, le moteur in-bord refuse de démarrer. Nous essayons d'avancer à l'aide du 4 cv, mais la houle résiduelle, ne nous permet pas de faire route et met en danger le moteur. Nous gréons le spi qui d'abord bat lamentablement, puis nous permettra de progresser difficilement à 1 nd.
17h Le vent se lève et nous propulse à la vitesse de 5 nd, cap 30.
19h Soit cinq heures après que nous ayons aperçu S.M. di Leuca à seulement 10 milles, nous mouillons l'ancre dans le port ouvert de S.M..

Vendredi 18/07
S.M. di Leuca est une sympathique station balnéaire qui abrite au mouillage des barques à moteur de location, et derrière sa digue qui prolonge une anse naturelle, des bateaux de plaisance et de pèche.
C'est ici que Mussolini a effectué son retour triomphal d'Ethiopie. A cette fin, ont été construites à flanc de colline les marches d'Italie.
Je pars en quête d'un meccano. Je n'en trouverai qu'un, dont la femme tiens un magasin d'objets de plage. Sympathique, il me demande de déculasser à nouveau. Cela implique toujours de sortir d'abord le moteur... Bon week-end J-R !

Samedi 19/07
Les jeunes me donnent volontiers un coup de main, mais profitent également des journées magnifiques que nous avons, ils plongent, se baignent, se baladent.

Dimanche 20/07
Ce jour est identique au précédent pour les jeunes et je passe mon temps à compter et recompter nos frais hors budget depuis le départ...
Il me faut également revoir notre programme de navigation pour l'adapter à la situation présente et préserver sa cohérence.

Lundi 21/07
Le meccano m'annonce que la culasse est fendue et qu'il me faut en plus changer le piston et les segments !
Ces pièces sont introuvables ici, il faut les faire venir de France. Ca va coûter cher et ça va être long. Nos vacances sont sérieusement compromises.
Le meccano tente de me remonter le moral m'assurant qu'à l'époque où il était marin sur des bateaux beaucoup plus grands que notre modeste Bricolus, toutes les manœuvres se faisaient à la voile et accessoirement à l'aide de l'annexe.
Il me propose pour me rassurer, un vieux Sea-Gull 5 cv arbre long.
Je tiens conseil avec l'équipage pour décider de l'issue à donner à cette situation.
Je dois avouer ici que de toute ma carrière d'animateur, même longtemps après ce voyage, ma plus grande satisfaction professionnelle a été la réponse que m'ont donné les jeunes.
Ils était venus pour aller en Grèce, ils iraient en Grèce !
Somme toute, les ennuis que nous avons eu ne sont que matériel et ne doivent en rien entamer notre détermination. Nous avons encore suffisamment de temps et notre voyage est possible.
Le moral remonté à bloc, j'achète donc le Sea-Gull et nous exécutons les derniers préparatifs afin de pouvoir partir en soirée.


A suivre...

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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 03/12/2007 à 05:27:18     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 10


S.M. DI LEUCA/FANO (Grèce)

20h Le moteur se démarre à l'aide d'une cordelette que l'on enroule sur le volant magnétique situé sur l'extrémité supérieure du moteur.
Voulant trop bien faire, je donne quelques tours de trop qui empêcheront le bout de se libérer une fois le moteur en route. Pris dans le volant, le bout frappe avec violence tout ce qui est sur sa route. Ainsi, l'accélérateur et son câble sont cassés.
Le magasin du meccano étant fermé, nous devons attendre le matin pour acheter les pièces en espérant qu'il les ait.

Mardi 22/07
Nous passons la journée à réparer le moteur et à effectuer des essais afin que tout un chacun puisse démarrer le moteur sans encombres.
21h Un vent de F4 et une mer calme nous accueillent et nous filons 5 nd au largue au cap 90.

Mercredi 23/07
0h Le vent forcit et la mer s'agite un peu. Nous continuons notre route à l'allure la plus favorable à notre bateau.
5h Le soleil se lève en face de nous, le pont est mouillé de rosée et nous avons froid. Le vent tient bon et nous filons toujours 5 nd sur une mer un peu agitée au cap 60. Nous apercevons Fano sortir de la brume.

Grèce te voila, enfin...

7h Nous mouillons dans la petite baie de Fano à coté de bateaux dont l'Italien qui était notre voisin à S.M. di Leuca.
Depuis mon dernier passage, une digue est en construction pour faire un port semi fermé.
Après avoir tout rangé, nous allons nous coucher, fatigués de notre nuit.

A suivre...

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soufriere



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MessagePosté le: 03/12/2007 à 18:14:22     Sujet du message: Répondre en citant

Allez, 2 petites anecdotes de voile.

La première dans un port grec sur l'ile de Serifos (très jolie d'ailleurs).
Pas trop de place dans le port et comme dans beaucoup de ports grecs une stratégie d'amarrage originale...
Une première rangée de bateaux occupent tout le ponton, arrière au ponton.

Il faut donc mettre une ancre à l'avant du bateau et s'attacher par l'arrière aux bateaux déjà à quai.
Nous amorçons cette manoeuvre pas très pratique car il faut se débrouiller pour ne pas emmêler les chaines des ancres avec celles des autres bateaux...

La personne au guindeau fait descendre l'ancre et... et... et... déroule complètement la chaine. Mais... la chaine n'est pas attachée au bateau et l'ancre et la chaîne tombent donc dans l'eau du port !!!

Bon grosse panique... on finit par mettre l'ancre secondaire. Entre temps, nous sommes devenus l'attraction du port... Reste à réfléchir comment récupérer notre ancre.

Finalement notre chef de bord décide de plonger en apnée pour récupérer l'ancre. Heureusement l'eau du petit port est assez propre mais l'ancre doit quand même être à 8 m de fond...
Après un premier essai, elle réussit à accrocher un boute à l'ancre. Et on la remonte sur le bateau à la force de nos petits bras...

conclusion : même s'il est rare que l'on ait besoin de mettre toute la chaine, vérifier qu'elle est bien attachée au bateau par un boute dont je ne me rappelle plus le nom...
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soufriere



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MessagePosté le: 03/12/2007 à 18:29:27     Sujet du message: Répondre en citant

Bon la deuxième dont je ne sais pas si elle mérite d'être sur ce fil mais dont je suis le héros malheureux.

En Grèce toujours, sur l'ile de Poros, nous arrivons dans l'après-midi au port principal. Après une visite de la ville et quelques courses pour manger, nous décidons de partir à un mouillage plus sympa que ce "grand" port.

Nous appareillons un peu tard et nous arrivons dans ce sympathique mouillage alors que la nuit commence à tomber. Je ne me rappelle plus la configuration exacte mais, en tout cas, il nous apparait nécessaire d'amarrer le bateau avec un boute à terre.

Il faut donc que quelqu'un aille porter ce boute en nageant... Je me porte volontaire et je me mets à l'eau dans la pénombre. Je nage jusqu'au rivage avec l'haussière. En arrivant proche du rivage, je me rends compte que les rochers sont glissants et en plus, je n'y vois pas grand chose. J'arrive à me remettre debout
Mais malgré mes précautions, je finis par glisser et je tombe en avant de tout mon poids. Je me rattrappe sur ma main gauche.

MAIS, je la pose juste sur un OURSIN.
Donc, je vous laisse imaginer que ça ne fait pas du bien. Enfin, en fait, sur le coup, ça ne me fait pas encore trop mal. Je finis par amarrer le bateau à un arbre et je retourne en nageant au bateau.

Et à la lumière, je vois que j'ai une vingtaine de piquants d'oursins enfoncés dans la paume de la main. Malgré l'aide de 2 charmantes compagnes de navigation et de leur pince à épiler (j'aurais au moins gagné ça), nous n'avons pas réussi à tous les enlever. Il y en a un qui est ressorti tout seul 1 mois après...

Voila, les oursins, c'est meilleur dans l'assiette que planté dans la main !
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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 04/12/2007 à 06:53:43     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 11


LES AGAPPES D'AGAPI
Stéphane vient me réveiller car un petit cargo semble nous foncer dessus. Je le rassure, nous sommes dans une zone évidente de mouillage vu le nombre de bateau qui y sont, à l'opposé du quai et laissons largement libre le chenal d'entrée.
Malgré cela, avant que nous n'ayons pu faire la moindre manœuvre, le cargo vient nous heurter violemment, le bordé bâbord de son étrave raguant dangereusement contre mes haubans, pliant une barre de flèche et nous entraînant sous lui par notre mouillage pris dans son étrave. Malgré nos cris, il fonce.
Je bondis sur la bite et largue l'aussière au maximum pour nous dégager avant la catastrophe.
Il passe comme si de rien était, ayant jeté son ancre bien avant l'entrée du port, pour se déhaler dessus une fois en charge. Estimant sans doute que sa manœuvre était mauvaise, il ressort et la recommence pour notre plus grande crainte. Mais voila que le cargo nous passe raisonnablement loin, plus prés donc de la digue.
Après constatation des dégâts, je me déplace jusqu'a lui pour discuter. Je n'aurai à faire là qu'à de bien piètres représentants de la marine grecque...
Ayant identifié pour être le Capitaine de l'AGAPI le marin qui était à la passerelle, je m'adresse à lui qui me renvoie à un homme d'équipage sur le pont avant. Celui-ci me renvoie à mon premier interlocuteur...
De retour vers celui-là, il feint de ne comprendre aucune des langues dans lesquelles je m'adresse à lui. Pourtant, lorsque je lui demanderai ses documents de bords pour l'assurance, il me répondra de lui donner les miens car je lui ai abîmé son navire !
Pour la première fois de ma vie je comprendrai que l'envie de tuer.
Je regagne le bord à l'aviron et la rage au cœur, qu'un fort vent contraire m'aidera à évacuer.
Les minutes qui vont suivre seront terribles pour moi. Tout préoccupé que j'étais par l'urgence de la situation, je n'avais pas le temps de m'épancher. Maintenant que je suis seul face à la réalité de la situation, tout se bouscule dans ma tête.
D'abord, il y a l'argent que je suis déjà allé retirer plusieurs fois à la banque et dont le montant avoisine le budget total de nos vacances, alors que nous ne sommes qu'à la moitié de notre croisière. Ensuite, nous nous trouvons sans moteur, donc à la merci des éléments, incapables d'être sûrs d'être de retour en France pour la fin des vacances, sans même avoir visité la Grèce.
Enfin, le seul moteur qui nous restait, qui pouvait sauver notre espoir, nous permettre de réaliser quand même notre voyage, la voile, vient d'être détruit sans recours possibles.
J'éclate en sanglots, chose rarissime pour moi. Je rame jusqu'à notre bateau et amarre l'annexe à l'arrière. Mais chaque fois que je lève la tête pour monter à bord, mes yeux se posent sur le désolant spectacle de la barre de flèche recourbée et du hauban mou et je fonds à nouveau en larmes.
Cela durera un bon moment, jusqu'à ce que j'ai la force de monter malgré tout à bord et demander à l'équipage de me hisser dans la mature à hauteur des barres de flèches. Là, je réussi à redresser tant bien que mal la barre de flèche.


A suivre...

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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 05/12/2007 à 07:10:23     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 12


FANO/GAYO
11h Malgré la beauté du lieu, je ne pourrai rester une minute de plus ici et nous appareillons aussitôt cap 129.
Nos projets étant bousculés, nous longeons l'île de Corfou sans nous arrêter et filons avec un bon vent arrière jusqu'à Gayo.
21h 30 Gayo est une île coupée par un bras de mer passant devant la place du village où les bateaux viennent s'amarrer.
Nous trouvons une place juste au début d'un quai bordé de petites maisons dont le rez-de-chaussée est souvent un commerce ou un artisanat.

Jeudi 24/07
1er jour de vacances dans ce petit village construit autour de sa place bordée de terrasses de cafés, l'église au fond regardant les bateaux amarrés à l'autre extrémité.
Cette nuit, Stéphane avait sorti sur le pont avant, à cause de l'odeur trop forte quelles dégageaient, ses baskets montantes toutes neuves et on les lui a volées.
Nous effectuons un nettoyage consciencieux du bateau, j'effectue les formalités d'entrée et vais changer l'argent. Le village n'étant pas équipé de banque, c'est le grainetier qui fait office de banquier. Il a pour tout équipement un tiroir spécial dans lequel il tient son office.
Nous nous offrons une petite glace à une terrasse. La serveuse ayant la même montre que la mienne, nous plaisantons et nous rendons compte que nous avons changé de fuseau horaire (+1h).
Nous effectuons quelques achats de souvenirs et pénétrons ainsi dans une boutique où les artisans, jeunes et sympathiques, reproduisent des oeuvres d'art avec une dextérité qui nous fascine...

Vendredi 25/07
Ce matin je fais une copie de la cassette que nous avons entendu hier soir dans la boutique des jeunes artisans. Il s'agit d'un concert de Thanos Microtsukos qui animera maintenant nombre de nos navigations...
Puis c'est la corvée de cartes postales, pour ma part j'en enverrai soixante cinq ! Mais nous sommes bien installés, le cadre est agréable et nous sommes heureux d'être enfin en Grèce.

A suivre...

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samba



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MessagePosté le: 05/12/2007 à 16:53:46     Sujet du message: Répondre en citant

Une petite vite fait :

Port des Sables d’Olonne après une remontée depuis La Rochelle, à bord de mon premier bateau (un DAIMIO des chantiers CNSO 7m) avec mon Ex.

A l’arrivée dans le port comme à l’accoutumé il nous faut faire escale sur le ponton situé sous la capitainerie (marée basse, quai très haut) avant de nous allouer une place dans le port.

Ce jour là, un autre bateau est présent sur le ponton, il s’agit du trimaran de Poupon « Fleury Michon ».



Donc je me glisse derrière ce géant et je m’amarre le temps d’aller faire les formalités d’entrée de port.

Pendant ce temps, mon Ex fait un peu de rangement dans le cockpit (la baignoire !), elle love quelques bouts en observant les personnes qui se promènent le long du quai ou nous nous sommes amarré (pour mémoire le haut du quai doit être à 5/6 mètres et les passants ont un regard plongeant sur les bateaux)

Arrive Papy et Mamy bras dessus, bras dessous qui longent lentement le quai.
Mamy s’arrête, regarde un coup à gauche (l’immense trimaran) un coup à droite (mon tout petit bateau) recommence plusieurs fois, puis se retourne vers Papy et dit : « ben tu vois, René ça c’est un vrai bateau et ça, ben ça ressemble à rien ! » sur ce elle désigne mon voilier comme « un vrai bateau ».

A mon retour de la capitainerie, j’ai retrouvé mon ex dans une attitude proche de celle du commandant d’un destroyer descendant de la passerelle de son navire devant la foule en délire, elle n’était pas peu fière !!!
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Denis
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ANACHARSIS



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MessagePosté le: 06/12/2007 à 07:10:47     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 13


GAYO/ANTIPAXOS

16h Nous mettons le cap au 150 poussés à plus de 5 nd par un bon vent. Après une demi-heure d'une agréable navigation nous mouillons dans une crique de l'île Antipaxos. L'eau y est turquoise, c'est les vacances.

ANTIPAXOS/PARGA

17h 45 Nous profitons du vent établi pour reprendre notre route au 41.
Au largue notre traversée est rapide d'autant que le vent forcit F5, F6 et nous oblige à prendre un ris dans la grand-voile. Puis il faut affaler à l'avant et mettre le Foc 1. Le bateau repart à 6 nd sur une mer agitée.
20h 30 Nous arrivons à Parga avec les derniers rayons du soleil. C'est une chance car le phare ne fonctionne pas et l'abord du mouillage est très dangereux. Nous jetons l'ancre dans une petite crique au pied du village construit sur les pentes rocheuses. C'est très beau !
Le soir nous grimpons jusqu'au grilles du château qui surplombe le mouillage et nous pouvons admirer notre bateau en bas, tout petit...
Moi, dont les moyens ne me permettent même plus d'acheter une bière, je rencontre un Français vivant ici qui m'invite à aller boire ... une bière !

A suivre...
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MessagePosté le: 07/12/2007 à 07:12:32     Sujet du message: Répondre en citant

Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...

Episode 14


PARGA/CANAL DE LEVKA

Samedi 26/07
12h Nous levons l'ancre avec un peu de retard sur notre programme, mais il y avait peu de vent. F3. Nous filons 4 nd Cap 150 sous Génois léger au Grand Largue. Par deux fois, nous devons mettre le moteur en route.
16h Le vent à bien forcit, F5 et la mer est agitée. Nous avons établi le Génois lourd, la mer s'est creusée. Nous perdons le zodiac. Aussitôt, nous virons et le récupérons. Nous apercevons la digue d'entrée du canal. Le zodiac se détache à nouveau. Nous le récupérons à nouveau.
18h Au moteur, nous embouquons le canal par le Nord. Nous devons être attentifs car le balisage est inversé pour nous. Dans la partie la plus étroite du canal, nous tombons en panne d'essence. Aguérris aux pannes, nous jetons l'ancre avec rapidité et effectuons le plein. Nous repartons aussitôt.
21h Nous mouillons avant la tombée de la nuit dans une petite baie au pied d'un hôtel restaurant.
Une fois la nuit tombée, les sommets des îles environnantes forment un cirque qui nous donne l'impression d'être sur un lac recouvert d'un morceau de voie lactée.

A suivre...
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