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La bande du sud Réalisation d'un jeu de voile virtuelle (reloaded)
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ANACHARSIS
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 41405 Localisation: Quelque part avec Ma Zurka, Caroline ou entrain de jouer du saxo...
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Posté le: 24/11/2007 à 14:01:33 Sujet du message: LES CROISIERES DE LA B.D.S.... |
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Ayant de moins en moins de temps à passer au bar,
mais ayant quelques récits dans mes tiroirs, je vous propose,
à l'instar des grands journaux, un feuilleton !
Les Croisières de l'A.V.E.C. J-R
_________________ « On ne se coud jamais qu'avec du fil de soi... »
- Damien SAEZ |
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ANACHARSIS
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 41405 Localisation: Quelque part avec Ma Zurka, Caroline ou entrain de jouer du saxo...
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Posté le: 24/11/2007 à 14:07:58 Sujet du message: |
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Pas grand chose à voir avec la navigation, du moins directement, mais c'est un texte que j'ai écrit au retour d'un séjour avec des jeunes sur Belle-ile, où nous étions allés ramasser le pétrole de l'ERICA...
« Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes »
(Voltaire)
Belle-île en mer disait la chanson … Ce que ne disait pas la chanson, c’est la pollution ! On connaît l’air, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes… Et comme le disait Bécaud dans une chanson « et le temps, et le temps, et le temps,… » Pour sortir de la ritournelle, nous avons d’un coté un pétrolier pollueur, une île polluée, une nature profondément et durablement meurtrie, une population et des bénévoles atterrés, et de l’autre des grandes sociétés (qui savent que le temps leur accordera l’impunité), des maires et des conseillers généraux qui minimisent la gravité de la situation dans l’espoir de sauver le court terme (la saison), et des législateurs qui en profitent pour ne pas assumer leurs responsabilités, pour ne pas trancher devant des enjeux commerciaux et des alliés électoraux potentiels. Une fois de plus on nous joue la symphonie de la banalisation : on prend en considération le regard et l’inquiétude de l’observateur pour mieux l’étouffer. Comment être plus apaisant qu’en reconnaissant l’individu, en entendant sa souffrance et ce faisant, lui ôter de manière démagogique toutes possibilités de revendication ? C’est ce qu’ont fait les pouvoirs publics. Comment mieux calmer les ressentiments envers soi qu’en jouant des effets (spectaculaires) d’annonce pour faire un mea culpa ? C’est ce qu’a fait TOTAL. Comment mieux calmer le vent de la révolte qu’en professant les difficultés consécutives à une mauvaise saison ? C’est ce qu’ont fait les élus locaux. Alors pourquoi voudriez vous que moi, homme lambda, je foute un grand coup de pied dans la fourmilière ? Et bien parce que je suis adhérent du S.E.L., qu’à ce titre je veux avoir une réflexion sur notre système social et le partager avec mon voisin parce que la démocratie c’est ça ! Parce que, il y a dix ans, on nous l’a déjà fait avec Tchernobil, et que c’est aujourd’hui, où le mal est fait que l’on nous en parle (10 % de cancer de la thyroïde en plus), parce que la couche d’ozone s’amenuise et qu’il est devenu banal de discuter de l’importance du trou qui la ronge, parce que la pollution atmosphérique augmente dangereusement, mais que le baromètre hebdomadaire mis en place a banalisée, parce que la raréfaction de l’eau s’intensifie et que le traitement de l’eau se privatise, parce que les vaches deviennent folles mais qu’un label V.F. fait la différence, parce que le « Terminator » est lâché et que bientôt un trust multinational détiendra à lui seul le pouvoir de nourrir ou de faire mourir la population à son service alors que des ethnies et des cultures disparaissent de la famine, parce que la misère naissante qui servait à Coluche pour ses sketches est devenue une gangrène et que les restos du cœur qui étaient une initiative ponctuelle et exceptionnelle est devenue une institution qui a de beaux jours devant elle, parce que pendant que l’on se regarde prétentieusement le nombril, le monde que nous allons laisser à nos enfants se délite tranquillement, que les règles disparaissent dans la rhétorique et dans le temps pendant que les difficultés sociales, les exclus et la délinquance augmentent. Je vous rassure, Nougaro chantait « je ne suis pas noir », et moi je le suis moins que le pétrole de l’Erika, car j’ai confiance dans l’homme qui va prendre conscience de l’effritement du patrimoine mondial, qui va redevenir citoyen et utiliser la démocratie pour rétablir l’ordre des choses, une société au service de l’homme !
J.-R. DUMERLIAT n°45
Mais je vous rassure, les récit de mer vont arriver... _________________ « On ne se coud jamais qu'avec du fil de soi... »
- Damien SAEZ |
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ANACHARSIS
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 41405 Localisation: Quelque part avec Ma Zurka, Caroline ou entrain de jouer du saxo...
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Posté le: 24/11/2007 à 14:30:32 Sujet du message: |
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ROMAN FEUILLETON
Récit de la première étape d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...
Episode 1
JUAN LES PINS/CAP CORSE
Samedi 28/06/86
20h Départ avec un vent de force 2, une mer calme. Le loch affiche 1170 milles, nous prenons le cap 107 et filons 4 nœuds au moteur.
23h Notre réservoir à gas-oil étant tout petit, et ne connaissant pas la consommation réelle du moteur, nous ferons le plein chaque fois que l'état de la mer nous le permettra afin d'avoir toujours une autonomie maximum.
Dimanche 29/06
1h L'intensité des lumières a soudainement baissé.
2h Nous n'avons plus de lumières. Ne connaissant pas la raison de la panne, je ne passe pas sur la batterie II que je réserve en cas de nécessité... Nous avons croisé deux paquebots.
4h Nous faisons le plein de gas-oil.
6h Le loch est en panne. Nous faisons le plein de gas-oil.
10h30 Lors de la mise à niveau, le moteur s'est arrêté. J'ai purgé le circuit de gas-oil, rebranché un fil de l'alternateur que j'ai tenu pour responsable de la décharge de la batterie I. Le moteur est resté insensible aux sollicitations de la clef de contact. Sans plus de succès j'essaie la batterie II.
15h30 En panne de moteur, nous filons 1 nd sous spi. J'ai essayé en vain de faire un point gonio. Nous ferons inutilement des signaux pour rentrer en contact avec un voilier visible sur tribord.
18h Le vent a forcit 3 à 4, nous faisons route sous spi.
20h05 Terre ! Terre ! La Corse est en vue. Nous sabrons le cidre. Depuis deux heures nous filons 6 nd sous spi.
22h Nous affalons le spi et entrons à l'aide du moteur de l'annexe (4 cv Evinrude) dans le port de Macinagio.
Lundi 30/06
Je passe ma journée le nez dans le moteur à démonter et remonter le démarreur que je croyais coupable. Finalement, il ne s'agissait que du câble positif qui passant trop courtement sous le moteur, avait usé sa gaine et occasionnant un court-circuit, avait vidé les batteries.
A suivre... _________________ « On ne se coud jamais qu'avec du fil de soi... »
- Damien SAEZ
Dernière édition par ANACHARSIS le 25/11/2007 à 14:49:26 ; édité 1 fois |
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thebest5

Inscrit le: 27 Nov 2006 Messages: 11457 Localisation: au bistrot de Lyon
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Posté le: 24/11/2007 à 14:31:57 Sujet du message: |
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je partage les mêmes réflexions que toi Corto.... c'est vrai qu'on se sent un peu impuissant à protéger toute cette nature qui nous file sous les doigts et qu'on voudrait sauvegarder pour nos enfants et petits enfants.... sauf à éduquer nos enfants dans ce sens et je crois qu'ils prennent de plus en plus conscience de ce qui les attend.. mais sera-t-il trop tard ?? je ne l'espère pas... en tout cas j'avais écrit une longue lette un jour à notre cher Nicolas HULOT qui se prétend être le sauveur de la nature et qui m'a bien déçu un jour dans une émission d'USHUAIA nature où il rejettait devant les caméras des bouteilles laissées dans des eaux souterraines où personne ne peut venir ...... je le lui avais fait remarquer dans ce courrier cette indélicatesse et vous savez ce qu'il m'a répondu (oui il m'a répondu !!!) qu'il n'avait ni les moyens, ni le temps de les ramasser !!!!! VERIDIQUE..... alors sa politique de protecteur de la nature!!!! il ne faut pas m'en parler !!!! _________________
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lacoque

Inscrit le: 26 Nov 2006 Messages: 15610 Localisation: Aigle Suisse
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Posté le: 24/11/2007 à 15:35:00 Sujet du message: |
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Corto quand j ai construit mon bateau,j ai ralonger tous les câbles principaux (baterie mat guindeau) de 1 mt,pour avoir de la reserve,a force de changer les cosses et panne diverse,aprés 18ans de nav j avais juste la distance. _________________
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samba

Inscrit le: 26 Nov 2006 Messages: 745 Localisation: Compiegne (60)
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Posté le: 24/11/2007 à 18:39:09 Sujet du message: |
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J'avais déjà posté cette histoire :
En mer direction les glénans, nous étions 4 à bord et pendant plus de 2 heures nous avions un petit nuage de fumée au large.
en s'approchant, le chalut à envoyer un signal de détresse (fusée rouge) et nous nous sommes détourné bien sur.
arrivée sur zone (c'est bien dis non!), le patron pecheur est seul à bord et il nous explique que son hélice c'est prise dans son filet en le remontant et il nous demande si nous avons un équipement de plongée. Pas de combinaison, mais l'annexe était opérationnelle et à coup de manoeuvre du treuil et de la gaffe après plus d'une heure nous avons réussi à libérer l'hélice.
le patron pecheur pour nous remercier nous a donné deux langoustes et nous voilà repartis vers les glénans en nous engeulant à bord car deux matelots étaient pour une cuisson "dans de l'eau froide" et le capitaine (c'est moi) et un autre matelot étaient pour un cuisson dans de l'eau bouillante.
Bien sur c'est le capitaine qui avait forcement raison (hein CORTO!) et nous avons dégusté nos deux langoustes au mouillage devant les gémans sans aucun autre bateau autour de nous (en semaine en Avril).
Et bien, voilà c'est l'un de mes meilleurs souvenirs de voile avec mes pôtes et un superbe repas et en plus nous avions à bord le ptit blanc qui va bien. _________________
Denis
Carpe Diem
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ANACHARSIS
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 41405 Localisation: Quelque part avec Ma Zurka, Caroline ou entrain de jouer du saxo...
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Posté le: 25/11/2007 à 14:48:44 Sujet du message: |
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Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...
Episode 2
MACINAGIO/GIGLIO (Italie)
19h30 Par vent de force 2 et mer calme, nous faisons route au 115 au moteur.
22h30 Nous hissons les voiles pour soulager le moteur et marchons au prés.
Mardi 1er/07
2h Nous doublons Marina Camerotta sur Elbe et affalons les voiles, le vent étant tombé. Nous croisons une flotte de chalutiers qui font un halo visible à grande distance dans la nuit noire.
3h Le vent remonte, mais nous l'avons dans le nez.
6h Le vent a forcit F6, la mer est encore peu agitée, nous pouvons faire du prés au cap 117.
9h La mer est agitée, nous avons changé le génois pour le foc 1.
11h Nous mouillons dans une sympathique petite baie, bien que touristique de l'île de Giglio. Nous y rencontrons le "OSIRIS" qui est arrivé jusqu'ici de problèmes en galères, ce qui ne nous rassure pas forcement sur notre propre sort. Nous demandons au Dr RIBERT, l'autorisation de consulter ses cartes car nous n'avons pas la carte de détail Giglio/Civita-Vecchia. Niveaux moteur, repas.
A suivre... _________________ « On ne se coud jamais qu'avec du fil de soi... »
- Damien SAEZ
Dernière édition par ANACHARSIS le 02/12/2007 à 09:05:35 ; édité 1 fois |
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ANACHARSIS
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 41405 Localisation: Quelque part avec Ma Zurka, Caroline ou entrain de jouer du saxo...
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Posté le: 26/11/2007 à 05:40:46 Sujet du message: |
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Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...
Episode 3
GIGLIO/CIVITA-VECCHIA
12h15 Le port étant derrière l'île, c'est à dire en arrière par rapport à notre route, et mal achalandé parait-il, nous repartons par vent de force 3 et mer calme, taillant sous spi notre route au 110.
13h Le vent tourne et nous passons au prés jusqu'à 22h30 où nous nous arrêtons dans une crique.
Mercredi 2/07
Passage à Civita-Vecchia grand port industriel et de transit voisin de Rome. Il y reste un bout de mur et une tour à demi effondré de l'époque antique aux pieds desquels est installé le ponton flottant du club nautique. Là, je démonte et nettoie totalement le réservoir à gas-oil, toujours à la recherche des éléments perturbateurs de la bonne marche du moteur... Le gardien cherche à nous faire payer le stationnement.
A suivre... _________________ « On ne se coud jamais qu'avec du fil de soi... »
- Damien SAEZ
Dernière édition par ANACHARSIS le 02/12/2007 à 09:05:59 ; édité 1 fois |
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soufriere

Inscrit le: 02 Déc 2006 Messages: 8588 Localisation: toulouse
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Posté le: 26/11/2007 à 22:58:07 Sujet du message: |
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Allez, on va dire que ça a un rapport avec l fil parce que juste après, je vais raconter une histoire. Et j'avais besoin de l'échelle beaufort.
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soufriere

Inscrit le: 02 Déc 2006 Messages: 8588 Localisation: toulouse
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Posté le: 26/11/2007 à 23:19:30 Sujet du message: |
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En fait, mon histoire, c'est la situation du BDS-TEAM qui me l'a inspiré.
On va traverser des vents de 40 noeuds. Et je me demandais ce que ça faisait en échelle beaufort et si j'avais déjà eu ça sur un bateau.
Ca fait donc force 8 (limite 9). Et la réponse est "pas tout à fait".
Nous avions loué 2 bateaux à la Trinité avec des amis au mois d'octobre. Bizarrement le vent soufflait d'est ce qui est plutôt rare.
Donc nous partons direct sur Groix au portant. Super traversée rapide.
Le lendemain matin, tempête. On reste bien au chaud dans le port de Groix et nous ne partons que l'après-midi. Du coup étape courte direction Lorient juste en face (pas terrible).
Le lendemain, la tempête est annoncée pour le soir (toujours est). Donc nous partons tôt pour Belle-Ile avant que les vents forcissent.
Belle traversée, majoritairement au près... Pétole au début puis les vents qui forcissent toute la journée jusqu'à 6-7... Arrivée au port du Palais à Belle Ile avec le vent qui commence à souffler sévère. Il était que nous arrivions...
Pas de chance, l'écluse est fermée pour travaux (le port du Palais est protégé par une écluse) et plus de place au port extérieur... seulement des places à des bouées dans l'avant-port soit face à l'entrée du port qui donne sur l'est (logique... abritée des vents dominants... sauf que...).
Bon, on s'amarre quand même à 2 bouées (avec des haussières du bateau qui nous inspirent moyennement confiance... ça ressemble plus à un gros lacet de chaussure qu'à une haussière).
Bon, finalement, après l'effort, le réconfort... Crêperie... Mais pour ça on prend l'annexe bien sur. Pas le choix. L'aller se passe pas trop mal.
Mais le retour est un peu sportif... La tempête s'est levée. LEs vagues venues de l'est commence à bien rentrer dans le port. Il pleut... La remontée de l'annexe sur le bateau est un peu acobatique mais tout le monde arrive à bon port.
Et ensuite, la pire nuit que j'ai passé sur un bateau. Tempête force 8-9.
L'impression de dormir dans une machine à laver en marche, avec les vagues qui passent par dessus la jetée et qui s'écrasent sur le pont, les craquements, les tours de garde pour aller vérifier les haussières sous la pluie battante... D'ailleurs une des haussière de l'autre bateau a cédé conformément à nos craintes...
De l'eau au fond du bateau dont on ne sait pas trop d'où elle vient.
Le matin, nous nous sommes réveillés (enfin pour se réveiller il faut avoir dormi...) avec l'impression d'avoir un peu traversé l'apocalypse.
Quand nous avons appelé la capitainerie pour régler le port, le gars st venu en bateau à moteur nous aider à détacher les haussières et il a rigolé en disant "j'imagine la nuit que vous avez passé... Vous ne croyez quand même pas que je vais vous faire payer la place de port !".
Enfin, tout ça pour dire que je sais ce que c'est que des vents de 40 noeuds mais pas en pleine mer. Et je ne sais pas si j'ai envie de savoir ! |
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ANACHARSIS
Inscrit le: 29 Nov 2006 Messages: 41405 Localisation: Quelque part avec Ma Zurka, Caroline ou entrain de jouer du saxo...
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Posté le: 27/11/2007 à 07:04:32 Sujet du message: |
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Récit d'une croisière qui devait nous amener jusqu'en Grèce, avec retour sur notre port d'attache...
Episode 4
CIVITA-VECCHIA/S.F.CIRCEO
13h30 Départ en douceur du ponton pendant que son gardien faisait du gringue à une jeune femme... Mais au moment où nous virons l'extrémité du bassin, une vedette de police arrive en face de nous. Derrière, le gardien cris et s'agite. Je crains un moment d'être pris en sandwich, mais la vedette passe sans nous adresser un regard, pas plus qu'au gardien. Arrivé au bout de l'interminable jetée, un vent de force 4 nous permet d'établir le spi pour faire route au 135.
A minuit, le vent est un peu tombé et à viré, nous sommes au prés et filons au 125.
Jeudi 3/07
2h Une vedette de la Guardia di Finanza c'est approché de nous, nous a éclairé de son projecteur, observant notre pavillon, puis s'est éloignée sans autre communication.
4h Nous croisons un immense cargo à l'ancre, surmonté d'une potence illuminée qui lâche de toute sa hauteur une masse dont les coups s'entendront encore lorsque, après l'avoir doublé, nous n'apercevrons plus qu'un halo. Nous avons une pensée émue pour les marins qui dorment dans ce vacarme.
11h Nous tirons des bords au prés. Le passage du cap d'Anzio est interminable.
13h Nous nous amarrons dans le sympathique petit port de San Felice Circeo. Nous faisons venir les électriciens car nous avons toujours des problèmes de batteries et d'alternateur. Nous profitons de cette halte pour nous promener et manger deux glaces.
Vendredi 4/07
Nous avons payé le port, 5000£ douches, eau, électricité comprises. Les électriciens ont passé la matinée à rebrancher à l'endroit tout ce qui l'était à l'envers. Stéphane à trouvé et acheté quelques coquillages de collection dans un magasin.
A suivre... _________________ « On ne se coud jamais qu'avec du fil de soi... »
- Damien SAEZ
Dernière édition par ANACHARSIS le 02/12/2007 à 09:06:30 ; édité 1 fois |
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thathalie

Inscrit le: 26 Nov 2006 Messages: 6655 Localisation: Klegereg voire Lanildut
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Posté le: 27/11/2007 à 09:35:01 Sujet du message: |
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Comme Soufrière, je n'avais pas vraiement l'impression ce que c'était des vents forts en mer !!!!!! Je vais vous raconter, non pas une histoire de voîles, mais d'aviron de mer.... Début juillet 2006, le club décide de tenter la première randonnée autour de Bréhât dans le but de la proposer à d'autres club ultérieurement..... Comme souvent, nous propsons au club de Plouer-sur-Rance, un club uniquement de mer, de venir avec nous mais en leur propre nom pour la sécurité ..... Ils viennent donc à 5 avec une yole 32. Nous sommes 10 donc deux embarcations et une sécirité à moteur avec notre permanant à bord. RDV à 9h au port de Lézardrieux dans le riade du Trieux.... Il fait froid, il grachine, il y a du vent..... annulons-nous tout, ou allons-nous juste remonter le Trieux? Notre permanant va voir la capitainerie pour avoir des prévisons météo précises..... Force 6 à 7 avec des raffales à 8.... mais dès 12h vent de 3 à 4 et ciel bleu !!! Allez on ne va pas rater le beau temps annoncé !!!!
On met les bateaux à l'eau... la composition est décidée par nos permant pour équilibrer .... mais dans notre bateau, personne ne veut prendre la barre, car il ne fait pas chaud.... mieux à ramer !!!! Donc un de nous, moins courageux, et qui n'a fait que très rarement de la mer.... dit je prends la barre..... quelle erreure !!! Il ne connait pas la mer, la barre, le vent, l'île...... youpi !!!!!
On part tous, vents plutôt faible au ressenti puisque l'on descend le Trieux... donc à l'abri ... on arrive à Loquivy....; et là on sent le vent, et les vagues..... et hop direction l'ouest de Bréhat...... donc quoiqu'il arrive on rame toujours !!!!!!!! on met les gilets de sauvetage..... et on amare tout ce qu'il y a bord dans les sacs étanches ! y a de la mer !!! moi je suis en quatre.... donc loin du barreur... je m'égosille à lui donner les ordres.... d'autant plus que je suis donc à l'avant du bateau et donc je vois tous les obstacles .... les rochers, les fonds, les algues qui cachent les rochers ..... et surtout lui hurle en mer on prend les vague de face .... pas parallèles, sinon on se retourne....... et bien on a eu chaud de ne pas se retourner ..... mais on a bu de la mer !!!!!
Le permanent décide que cela est trop dangereux de faire le tour de l'île.... repli vers l'entre deux îles principales .... pour boire un peu et se restaurer...... Je propose de prendre la barre pour faire la suite qui nous amène à passer entre les îlots.... mais non cela se calme, je me débrouillerai !!!! OK !!! Certes le vent était plus calme mais la mer non.... les courants nous poussuez sur les rochers et la mer descendait ...... et on avait beau lui dire de viser non pas là où il voulait aller mais bien plus à tribord....... car la mer nous rabatter sur babord....... rien y faisait ..... et donc j'ai crié scier tout sur babord pour essayer de redresser..... puis scier !!!!!! mais trop tard, j'ai entendu "scruinnnnn" ....... planter!!!! donc mannoeuvre d'allègement donc tous vers l'arrière sauf moi qui essaie de dégager..... le permanant arrive en hurlant, sautes !!!! tu dégageras de la roche.... et moi je lui dis, je n'ai pas pieds !!!! je ne pourrais pas lever un bateaux de près de 100km à la nage !!!..... mais si mais si sautes !!!! et lui il saute, sans jeter l'ancre de la sécu.... où se trouve toutes nos affaires sèches et surtout les pic-niques !!!!!..... et là monsieur d'1 m 88 .... a de l'eau jusqu'aux aisselles ....... eh oui j'avais raison.... certes on était sur un rocher, mais lui seul était à fleurs de l'eau ..... ils nous a dégagé.... on est reparti, avec toujours le même barreure qui avait l'ordre de suivre nos instructions à la lettre sans réfléchir ...... et nous sommes arrivés sur le sable avec le soleil...... l'après-midi on a cramé..... au retour à l'entrer du Trieux, notre permanent vient à notre hauteur et me dit, tu prends la barre pour traverser Loquivy ..... en mer remontant fort courrant rabattant sur les bateaux de pêches et les zones de parcs à huitres..... tu ouvres le chemin !!! "oui chef" ..... je prends la barre, non pas mécontente de reposer mes membres un peu ..... et là je leur dis "vous ramer sans vous arrêter, et on ira se baigner dans la petite crique en face" ..... ils m'ont écouté ..... on a traversé sans problème et on est arriver 30 min avant les autres! le temps de se baigner !!!! _________________
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wisim

Inscrit le: 26 Nov 2006 Messages: 2022 Localisation: Ici et maintenant
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Posté le: 27/11/2007 à 10:02:42 Sujet du message: |
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Rien à voir avec les épopées de Corto mais, on s'était bien marré quand même.
Je ne me rappelle plus exactement l'année, ca devait être aux alentoires de 1988. Au cours d'une colonnie de vacances sur l'ile du Frioul (à 4 km au large de Marseille), nous avions 2 mentors (des 12m sans cabine avec mât d'artimon).
Nous avions fait une virée de 2 jours vers Cassis. Au grand largue à l'aller, c'était agréable de surfer sur les vagues. Au retour (cap 270°), navigation de près par babord, les creux s'étaient formés. Oh rien de méchant pour des Rennais et Maloins, juste 1.50m. Mais la mono n'était pas une côtière. On avait de l'alcool de menthe à bord. Pas grand chose, suffisamment pour imbiber les ados que nous étions.
Je n'ai pas réussi à savoir si la mono avait mal digèré l'alcool de menthe ou si c'était l'effet des creux : elle était la seule à donner à manger aux poissons ( ). Le plus difficile pour moi était de me soulager : la main gauche à tenir la drisse de foc et la main droite, sous la ceinture, à essayer de viser droit. Je vous garantie qu'habiller en bibendum avec ce foutu gillet de sauvetage c'est pas facile de pisser, au près et avec des creux d'1.50m au crépuscule. Ca faissait rire le reste de l'équipage mais je me suis bien marré aussi.
Ensuite, 4h plus tard, il fallait couper les trajectoires de ferry. Pas simple de nuit avec un voilier. Car nous voyions les ferries, l'inverse était moins sûr. Et passer 3 min après dans sa trace, ca remue bien à bord : je préfèrais les creux. Au moins c'était + naturel et + facile pour rester stable.
Pendant la nuit, nous arrivions à proximité du Frioul, sur la partie non habitée de l'ile. Impécable pour mouiller, sortir les duvets et bivouaquer sur la terre ferme. Puis le lendemain matin, retour tranquille au port du Frioul.
Oh, rien d'exceptionnelle dans cette virée mais j'en ai concervé un excellent souvenir. |
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samba

Inscrit le: 26 Nov 2006 Messages: 745 Localisation: Compiegne (60)
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Posté le: 27/11/2007 à 14:30:25 Sujet du message: |
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Et bien je vais aussi apporter ma contribution et autant commencer par le début :
Il y a plus d'une vingtaine d’année, je suis en vacance avec ma femme et ma petite fille à La Rochelle (la ville de mon Ex) je n’ai jusque là qu’une très petite expérience de la voile (2 heures de cours sur un 420).
Mon ex me raconte qu’un de ses copains d’enfance à un voilier et que se serait sympa de le contacter.
Il est effectivement sur la rochelle mais son bateau (un Gin Fizz : ketch de 11.40 m)
http://voilic.ifrance.com/voilic/ginfizz/ginfizz.htm
est loué (il rentabilise un peu) mais qu’importe « venez donc passer une soirée à la maison ».
RDV pris pour le lendemain soir et à cette occasion j’ai découvert en sa présence que j’avais accumulé inconsciemment une multitude d’information sur la mer et les voiliers au points qu’à la fin de la soirée, il m’a proposé de m’embarquer : « tu as l’air tellement passionné qu’il faut absolument que tu montes à bord d’un bateau ».
Seulement entre nos vacances qui se terminent et le fait qu’il le loue, il n’est pas possible d’envisager une virée, juste une visite à bord la vieille de notre départ.
Le jour J, direction les minimes (c’est le nom du port moderne de La Rochelle) pour un apéro à bord et là en descendant dans le carré, comme Claudel au détour d’un pilier de notre dame, j’ai eu LA REVELATION, comme si tout prenait enfin un sens, je suis tombé amoureux du voilier .
Mais seulement tout à une fin, le retour à la capitale était imminent mais avant il me fait promettre de l’appeler dès notre prochaine visite à La Rochelle.
Pont du 11 novembre de 4 jours, je le contacte mais il m’annonce qu’il a trop de boulot (il est avocat) et donc pas pour cette fois.
Bon, je me dis que s’est râpé que cela fait partie de ces situations manquées et que je ne monterai jamais à son bord.
2 heures après coup de fil, finalement son boulot peu attendre, de plus les vents sont de secteurs Est (Cf histoire de Wisim sur la cote de vendée les vents orientés Est sont propices à de belles navigations sans mer formée) donc départs dans 1 heure direction port Joinville sur l’île d’Yeu.
Pour ceux qui connaissent, à la sortie du port de la Rochelle ont passe entre le bout de l’île de Ré et le port de la Palice (là ou se situe actuellement le pont) et on déborde l’île une heure après être sortie du port et bien là, j’étais déjà allongé dans une bannette et j’avais déjà vomis tout mon 4 heures !!!
J’ai donc fait toute la traversée allongé, malade à ne regarder les étoiles qu’à travers le hublot.
Etant arrivé tard dans la nuit, le capitaine et son second dormaient à point fermé au petit matin, je me suis occupé de faire les emplettes et le petit déj.
Et là, mes deux compères marins me regardent d’un air un peu contrit près à affronter ma colère du genre « mais qu’es ce que je suis venu foutre dans cette galère » et bien non, la première question que je pose est : « quand repartons nous ? » , « pourquoi » fébrile du capitaine ? « et bien parce qu’à un moment on ne doit plus être malade à bord d’un bateau et donc j’ai hâte que l’on reparte pour le vérifier » et là cap’tain pousse un Ouf de soulagement et m’annonce clairement que je suis dès à présent foutu car j’ai tout les symptômes du mec complètement accro à la mer et aux voiliers (il ne s’est pas trompé ça a duré 20 vingt)
Et pour parfaire cette histoire, nous avons fait une navigation de nuit vers St Gille Croix de vie, et non seulement je n’ai pas été malade mais je garde le souvenir d’une lune presque pleine éclairant le sillage du bateau et lorsque je suis allé uriné sur le tableau arrière, le jet provoquait des scintillement sur le plancton reflété par la lune…. Image sublime et bien sur je n’ai jamais plus pris une tel plaisir en me soulageant.
A la prochaine _________________
Denis
Carpe Diem
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Vince_51

Inscrit le: 27 Nov 2006 Messages: 4862 Localisation: REIMS
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Posté le: 27/11/2007 à 16:18:04 Sujet du message: |
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Une nouvelle histoire, un autre lieu, mais toujours sur l’eau ou presque.
Comment j’ai coulé un 420 un soir de juillet et failli aller nourrir les poissons.
Mise en situation,
Dans les années 90, jeune étudiant, insouciant que j’étais, je partageais un grande partie de mon temps destiné à mes études à d’autre activités beaucoup plus ludiques, telles que la planche à voile au mois de janvier, le wind-skate sur le parking de Cora le samedi après midi juste pour faire hurler les mamies et d’autre activités d’intérieur.
Surnommé Dick, (like Dick Rivers) en raison d’un coupe de cheveux à faire pâlir d’envie Elvis, un proverbe était né :
A la dame de pique, jamais ne te met derrière Dick.
Et oui, j’excellais à ce jeu, j’étais très, très fort, il faut dire que je trichais beaucoup, mais ceci et une autre histoire.
En ce début de mois de juillet, plutôt que d’être en stage de fin d’année, que je n’avais pas eu, la faute à pas de chance, ou plutôt pas assez de travail, je m’étais éclipsé en douce dans un centre de vacances pour y prodiguer des cours de voile, le soucis, comme il s’agissait d’un job de dernière minute, je n’avais ni choisi le lieu, ni la taille du centre, enfin j’avais pris ce que l’on m’avait proposé.
Je me retrouvais donc, au bord d’un petit barrage à donner des cours d’optimists avec des ados de 14 ans, dans une structure minuscule, à peine 30 gamins et 7 à 8 adultes en comptant le cuistot.
Il y avait aussi quelques 420 mais trop pourris dans un premier temps pour pouvoir naviguer et quelques bic 250.
Pas une boite à moins de 50 bornes, un bureau de tabac à 15 bornes, enfin le trou du cul du monde.
Pas grave, j’étais loin des foudres paternelles, donc tout allait bien.
Comme le vent était assez capricieux, et surtout absent, j’entrepris donc une initiation au
funboard, avec une vielle bic 250, comment ?
Tout simplement en tractant cette grosse planche avec ma traditionnelle sécu orange.
Les gamins étaient ravis, car enfin un truc qui bougeait sur l’eau, c’est sûr que comparé à la vitesse d’un optimist c’était le jour et la nuit.
Puis vint le milieu du mois et….
Qu’est-il y a au milieu du mois de juillet, le 14, et avant le 13 bien sûr le soir du feu d’artifice.
Mais aussi la boum traditionnelle, avec la bonne idée de faire une soirée déguisée.
Voulant innover un peu je proposa de tirer un feu d’artifice sur l’eau.
Je me rendis donc au supermarché le plus proche et acheta quelques dizaines de fusées.
J’en confisquais d’autres au pas sages, ce qui au final faisait un bon paquet de pétard.
J’arma donc un 420 pour la soirée et je me mis en quête d’un déguisement une petite heure avant le début des festivités, un peu pris de cours dans ma voilerie, je trouva un vieux drap, une paire de lunette de soleil, un jerrican et un torchon à carreaux rouge sur la tête, ça y est, j’étais devenu émir du golf en ¼ d’heure.
Le repas se passa tranquillement, puis vint le temps de tirer le feu d’artifice, non sans avoir eu une dernière idée, encore plus farfelue.
J’ôtais donc les lunettes de soleil, mon torchon rouge à carreaux, je troquais mon jerrican contre un grand bâton et transformait quelques branches feuillues en une jolie couronne.
Je mis un gilet de sauvetage sous mon drap, enfila une bonne dizaine de fusées dans les sangles du gilet et alluma un petit cigarillo…..
Le jour se couchait, la pénombre était maintenant là, les gamins assis un peu bruyamment sur un petit bout de plage attendaient impatiemment la surprise.
Al ‘abris des regard, le moteur de la sécu démarra, la bic 250 fût mise à l’eau, la chaîne hi fi 2 x 20 W se mit à crachouiller du Vangelis ou un truc du genre qui faisait un peu mystique.
Puis la sécu pilotée par un gars qui n’avait pas le permis bateau, évidement, se mit doucement en route et, derrière une silhouette, blanche se détachait sur l’eau sombre du lac et avançait lentement, seul un petit point rouge attirait plus l’attention que cette étrange apparition au milieu du lac.
Puis ce fût le moment de l’allumage, soudain, quelques boules multicolores suivies des gerbes de feu se détachèrent de cette silhouette, les gamins n’en revenaient, ils assistaient, eux, à un phénomène uniquement raconté dans des anciens livres, un truc marchait sur l’eau, en plus ils crachait du feu partout.
Ceci n’était que l’entrée en matière du feu d’artifice, qui devait se poursuivre sur le 420 armé comme un destroyer tellement il y avait de poudre dessus.
Vers la fin de mes dernières fusées, je lâchais le triangle de tractage, pour rejoindre avec l’aire de la bic 250 ce petit voilier prêt à exploser.
Je me servis de la dernière fusée pour commencer à tirer le feu d’artifice, les 3 ou 4 premiers tirs se déroulèrent sous les hourras des gamins ravis d’avoir un spectacle aussi original dans un minuscule centre de vacance.
Puis ce fût au tour des plus grosses pièces, et là, humidité, ou fusée mal placée, en tous cas, les grosses ne voulaient pas partir, dommage cela avait pourtant bien commencé.
J’insistais, mais rien à faire, la petite étincelle rouge incandescente du cigarillos n’y pouvait rien, je décrochais donc un truc qui envoyait des gerbe d’étincelle avec pour objectif de m’en servir pour allumer les mèches récalcitrantes.
Cela pris moins de temps que de l’écrire, une première, une seconde, puis une troisième et enfin tout le 420 s’embrasa, j’eu à peine le temps de me jeter à l’eau, en ayant sentit avant la chaleur de quelques fusées me raser les sourcils.
A ce que l’on me raconta, les mômes ont adorèrent le bouquet final, mois beaucoup moins. Car au milieu du lac, flottant entre deux eaux grâce à un salvateur gilet mais ayant perdu de vue ma mystique bic 250 à la faveur de l’obscurité et voyant le 420 rougeoyant sombrer doucement, j’attendais avec impatience la venue de mon collègue afin qu’il récupère de moniteur de voile qui s’était pris le temps d’une soirée pour Jésus.
Il ne revint pas, non pas qu’il m’ait oublié ou qu’il ait du mal à me retrouver, non, il avait simplement décidé de se venger, après qu’un midi en répondant « allo » au téléphone à un appel bidon, il eut pris une poubelle de 150 l d’eau sur la tronche…. (a l’eau, pour ceux qui n’auraient pas compris je jeux de mot pourri)
Je rentrais donc à la nage, les sourcils un peu bronzés, pas très fier de moi, j’avais tout de même coulé un 420 au fond d’un lac et secoué d’avoir vu passer les fusées avez près du bout de mon nez.
Je fis ma réapparition au milieu d’une boum battant son plein, non sans avoir auparavant été vider la chambre de ce collègue, je lui avais simplement laissé un slip et une paire de chaussette.
Tout le reste avait disparu, car à l’époque j’étais un peu le Oudinni des fringues, mais ceci fera l’objet d’une autre histoire.
Revenu donc à la boum, accueillit comme il se doit : en prophète, je fis ma star et entrepris d’en baptiser certains…..dont le collègue ingrat qui m’avait laissé au milieu du lac.
Par la suite, il voulu se changer mais le pauvre resta humide toute la soirée…..
Ses fringues, il ne les retrouva que quelques jours plus tard au prix d’énormes d’efforts et de sacrifices.
Le lendemain après une matinée de recherche, nous avons repérer le 420 gisant pas une trentaine de mètres de fond, et l’avons renflouer grâce à un grappin, car même si ce 420 était totalement mort, il fallait le rendre pour en avoir un neuf.
J’ai fini pas expliquer confusément, au responsable du matériel, comment un de ses 420 était avait sombrer après avoir était légèrement cramé.
Je lui ai explique qu’en faisant le plein du bateau, de l’essence avait coulée sur le 420 et que des gamins, qui n’étaient pas du camp, venaient régulièrement fumer sur le ponton et qu’ils avaient du foutre le feu sans faire exprès en balançant leurs mégots dans le 420 amarré au ponton.
Hé bien vous savez quoi, il m’a cru !!!!!
Moralités
Que tu crois ou non en Jésus, faut pas lui casser les bonbons sinon tu risques de te retrouver à poil.
Et sinon, si tu te prends pour Jésus, tu risques de te brûler et ensuite de te noyer, alors évite.
Enfin mentir c’est pas bien mais quand t’as pas le choix, ben ça aide quand même. _________________ Vince_51
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